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Alchimiste mystérieux, malgré une origine non-italienne, Federico GUALDI était membre du cercle des Rose-Croix italiens qui se réunissaient autour de la Reine Christine de Suède dans les années 1660-1670 ; groupe auquel participait aussi un alchimiste plus connu, F.M. Santinelli , ( l'auteur, sous le pseudonyme de Marc-Antoine Crasselame, du célèbre " La Lumière sortant par soi-même des ténèbres ", publié à Venise en 1666 ). Ces 2 chercheurs se connaissaient, et auraient été en contact épistolaire. Certains ont même prétendu que F. GUALDI serait devenu ensuite Imperator de la Rose-Croix, et aurait vécu jusqu'à 300 ans, grâce à l'Elixir de Longue Vie. Toujours est-il qu'il subit les affres de l'Inquisition romaine au motif, justement, de son appartenance à cette Fraternité, et de son rôle fondateur supposé ( procès instruit contre lui à Venise en 1676 ). Cependant, il est surtout connu pour être l'auteur probable d'un ouvrage, paru en 1697 à Venise puis à Parme en 1707, et intitulé : |
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" La critique de la Mort, ou bien l'apologie de la vie et les remèdes de
l'Art qui augmentent les Langueurs de la Nature ".
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Lequel ouvrage — sous la forme d'un échange de lettres, (de décembre 1674 à décembre 1678) entre un mystérieux apprenti alchimiste, (seulement cité par les initiales Rev. P.D.C. de R.) et GUALDI lui-même — traite de la manière d'arriver à la Pierre Philosophale. Le texte que nous présenterons prochainement, (traduit pour la 1ère fois en langue française) s'intitule : " Composition de la Médecine Universelle ", il fait suite à ces lettres et constitue un document autonome dans l'ensemble de l'ouvrage. Quoique très court, ce texte, ou plutôt cette " recette ", sous des aspects très simples voire simplistes pour les plus avancés de notre Art, est intéressante et même instructive ... |