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Pour fabriquer de l'acétate de cuivre, on part généralement du carbonate de cuivre. Il existe une autre solution à partir d'oxyde de cuivre. J'utilise des chutes de fil électrique très souple. Ce fil (câble utilisé pour les postes de soudure à l'arc) se trouve chez les ferrailleurs, même si l'on n'a pas d'autre solution que de se le procurer neuf, ce n'est pas une ruine. Ce câble présente l'avantage de posséder un très très grand nombre de brins élémentaires et de présenter ainsi un rapport surface/poids fabuleux. |
Autre avantage, ce fil de cuivre de haute conductibilité, obtenu par voie électrolytique, est de ce fait d'une grande pureté chimique. L'autre ingrédient, serait en principe de l'acide acétique. Un alchimiste n'utilise que du vinaigre distillé, (vinaigre de vin, et de préférence du vinaigre artisanal, le vinaigre industriel sera réservé à des essais.). |
On remarque sans difficulté le moment ou l'extraction est terminée. A ce moment, la couche d'oxyde disparaissant laisse à nu le cuivre rouge. Il sera récupéré et repassé une deuxième fois au four pour une nouvelle oxydation, et un deuxième et dernier cycle de Soxhlet. Ce qui en restera pourra servir à faire du sulfate de cuivre par exemple. |
Comme on peut s'en rendre compte sur les photos, la cristallisation lente laisse déposer de beaux cristaux de taille centimétrique. C'est la distillation à sec de ces cristaux qui permet d'obtenir l'ACIDE ACÉTIQUE GLACIAL. |
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